Des salariés heureux dans l'entreprise WEHR

En décembre, au dernier Technifen, qui porte la marque bien connue Wehr, comptait encore près d'une centaine de collaborateurs. Si le tribunal de Mulhouse n'avait pas validé le projet de SCOP, la reprise par les salariés, une PME, un savoir-faire et un nom auraient disparu. Dès l'annonce de redressement judiciaire en janvier, des cadres s'étaient mobilisés pour sauver leur entreprise.

Patrice Poulot notamment, malgré sa jeunesse dans l'entreprise, ce commercial est attaché au patrimoine et sait pourquoi il va travailler demain avec d'autres passionnés : "J'ai eu une expérience de SCOP par le biais de mon papa qui a créé une SCOP il y a 30 ans. Donc ça a été un petit peu le projet que j'ai amené parce qu'on n'avait pas de solution en face. Et ça a été amené par après le biais de notre petite équipe que j'appelle maintenant les 7 Fantastiques. Et ceux qui étaient un petit peu plus sceptiques, on est passé par le biais de l'Union Régionale des SCOP qui est venue à trois ou quatre reprises faire justement des réunions d'information. Et suite à ces réunions d'information, on a su fédérer de plus en plus de personnes pour arriver aux 36 d'aujourd'hui."

On n'oubliera pas non plus ce soutien de taille, celui de la famille WEHR, toujours propriétaire des murs et attachée à la pérennité de la marque.