IL FAUT SAUVER VELCOREX

Fin décembre 2022, la boutique “Matière Française” au cœur de Colmar fermait. Elle était la vitrine des quatre usines alsaciennes du groupe VELCOREX. Début juin, les sociétés VELCOREX, Emmanuel Lang et Philéa ont été placées en redressement judiciaire. 150 emplois sont en jeu à Saint-Amarin et Hirsingue. Ancien cadre de DMC, Pierre Schmitt se démène depuis une douzaine d'années pour relancer la filière textile alsacienne. VELCOREX à Saint-Amarin est le numéro un européen du velour. Pierre Schmitt a repris l'usine en 2010. Il a pu s'appuyer sur des collaborateurs de la même fibre, ainsi Massimo Villa, directeur des opérations à VELCOREX since 1828. 

“C'est vrai que l'année dernière, on a investi avec du matériel qui nous a permis, déjà, heureusement, de gagner d'un point de vue environnemental, parce que c'est des machines moins gourmandes d'un point de vue énergétique. Et en même temps, il nous a permis de continuer notre démarche vers des produits de plus en plus innovatifs. Je pense que la clé, c'est l'évolution permanente des produits, toujours plus vers le respect du monde autour de nous”. 

Dans toute société, même la plus mal en point, il y a des choses qui marchent, justifie Pierre Schmitt, soucieux de préserver des savoir-faire uniques. Le tribunal de Mulhouse a fixé la prochaine audience de VELCOREX au 19 juillet.