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La mission gouvernementale chargée d'étudier les dangers de la soumission chimique a débuté la collecte des premiers témoignages de victimes

22 mai 2024 à 11h00 - Modifié : 23 mai 2024 à 16h16 par Angela Dick

Lors d'une audience à l'Assemblée nationale le mardi 21 mai, dirigée par Sandrine Josso, une mission gouvernementale a commencé à recueillir des témoignages de victimes de la soumission chimique. Cette pratique implique l'administration secrète de substances psychoactives dans le but de commettre un crime ou un délit. Des victimes, hommes et femmes âgés de 19 à 62 ans, ont partagé leurs expériences de black-out, d'amnésie et de difficultés à être entendues par leurs proches, la police ou la justice.


Sophie Conrad, ayant été droguée par son ancien directeur avec de la MDMA, a partagé son histoire, ayant porté plainte et obtenu une condamnation définitive contre son agresseur. Laurence, abusée après avoir été droguée à son insu, a décrit son combat pour porter plainte, notamment contre les réactions négatives de la police. Une autre victime présumée a raconté comment elle aurait été droguée et abusée par un député.


Sandrine Josso, à la tête de cette mission, a reçu de nombreuses communications de victimes de soumission chimique depuis son agression. Elle dispose de six mois pour examiner la question, proposer des mesures de prise en charge des victimes et de prévention de cette forme de violence, et remettre ses propositions au Premier ministre en octobre prochain.