DISPARITION | Jean-Marie Arrus laisse orphelins Ida et Berry
Le comédien, qui souffrait de problèmes cardiaques, s'est éteint à l'âge de 62 ans. Retour sur la carrière d'humoriste attachant...
Publié : 4 mai 2021 à 10h03 par Pierre Maurer (mis à jour le 22.08.2018 à 14h44)
Le personnage de Berry, truculent paysan haut-rhinois, connaissait un succès contant dans les specta
Crédit : capture d'écran YouTube
C'est ce mercredi matin que son décès a été annoncé. Jean-Marie Arrus, 62 ans, était hospitalisé pour des problèmes cardiaques qui le suivaient depuis de très nombreuses années...Il y a quelques semaines encore, début août, il prenait congé du public colmarien, "son" public du cabaret de la Foire aux Vins, lors d'un vibrant hommage rendu par les organisateurs avec photos et vidéos de soutien à l'appui. Jean-Marie Arrus avait d'ailleurs réalisé cette édition 2018 de la Foire en compagnie de Patricia Weller, alias Marlyse Riegenstiehl. C'est elle qui reprendra le flambeau pour l'édition 2019.La dernière des soirées du cabaret, le 5 août dernier, s'était faite dans l'émotion et avec de nombreux hommages comme en témoigne la vidéo de nos confrères de la presse régionale.
Jean-Marie Arrus naît à Colmar en 1956 d'un père musicien et d'une mère travaillant à la maternité de l'hôpital de Colmar. Fasciné dès l'enfance par le cirque et plus généralement le monde du spectacle, il ambitionne de se lancer dans ce milieu. Un choix que ne goûtent guère ses parents. Le jeune Jean-Marie effectue de brèves études puis se retrouve à travailler pour la DDE.Le "virus" du spectacle ne le quitte pas et il réussit à réunir des connaissances pour monter une éphémère troupe de clowns. C'est le déclic. Il enchaîne en parallèle des postes dans l'animation et le spectacle, et devient animateur de radio locale et d'événements festifs pour les comités d'entreprises, entres autres.
Cette année-là, il parvient à acquérir une certaine notoriété en réussissant, parmi 250 candidats, les sélections pour l'émission télévisée « La Classe » sur FR3, où il est alors parrainé par Olivier Lejeune et Muriel Montossey.Il crée en parallèle le Festival du rire de Colmar, devenu plus tard Festival de l'humour de Colmar, qu'il porte pendant les années suivantes et reprend à partir de 2013.Jean-Marie Arrus n'oublie pas pour autant sa carrière personnelle. Il campe sur scène successivement une galerie de personnages alsaciens caricaturaux, tel que « Berry » le "Bür" (paysan alsacien), « Madame Ida » la femme de ménage...En 2016, certains de ses textes sont publiés sous forme de BD.
• Madame Ida "le téléphone"
Une vie consacrée au rire
Jean-Marie Arrus naît à Colmar en 1956 d'un père musicien et d'une mère travaillant à la maternité de l'hôpital de Colmar. Fasciné dès l'enfance par le cirque et plus généralement le monde du spectacle, il ambitionne de se lancer dans ce milieu. Un choix que ne goûtent guère ses parents. Le jeune Jean-Marie effectue de brèves études puis se retrouve à travailler pour la DDE.Le "virus" du spectacle ne le quitte pas et il réussit à réunir des connaissances pour monter une éphémère troupe de clowns. C'est le déclic. Il enchaîne en parallèle des postes dans l'animation et le spectacle, et devient animateur de radio locale et d'événements festifs pour les comités d'entreprises, entres autres.
C'est en 1989 que sa carrière décolle grâce à l'émission de FR3 "la Classe"
Cette année-là, il parvient à acquérir une certaine notoriété en réussissant, parmi 250 candidats, les sélections pour l'émission télévisée « La Classe » sur FR3, où il est alors parrainé par Olivier Lejeune et Muriel Montossey.Il crée en parallèle le Festival du rire de Colmar, devenu plus tard Festival de l'humour de Colmar, qu'il porte pendant les années suivantes et reprend à partir de 2013.Jean-Marie Arrus n'oublie pas pour autant sa carrière personnelle. Il campe sur scène successivement une galerie de personnages alsaciens caricaturaux, tel que « Berry » le "Bür" (paysan alsacien), « Madame Ida » la femme de ménage...En 2016, certains de ses textes sont publiés sous forme de BD.
Ses sketchs inoubliables
• Madame Ida "le téléphone"