Recrudescence de la coqueluche

Depuis le début de l'année, une quinzaine de foyers épidémiques ont été recensés, principalement dans des environnements collectifs tels que les écoles maternelles, primaires, haltes-garderies et maisons maternelles.

Selon un communiqué publié jeudi par Santé publique France, la circulation de la coqueluche a augmenté en France au cours du premier trimestre 2024. Cette maladie respiratoire, causée par une bactérie, se propage facilement par voie aérienne, entraînant des quintes de toux fréquentes et prolongées, comme décrit sur le site ameli.fr.

L'autorité sanitaire souligne une multiplication des cas par rapport à 2023, avec une augmentation notable des cas groupés, notamment dans des environnements collectifs tels que les écoles maternelles, primaires, haltes-garderies et maisons maternelles. Des clusters ont également été enregistrés dans les milieux familiaux. Un total de 70 cas a été signalé à Santé publique France depuis le début de l'année, contre 45 en 2022 et 39 en 2023.

La coqueluche suit des cycles épidémiques tous les 3 à 5 ans, avec des pics observés en 1997, 2000, 2005, 2009, 2012-2013 et 2017-2018, selon SpF. Les nourrissons non vaccinés et les adolescents/adultes ayant perdu la protection vaccinale sont les plus vulnérables. La vaccination reste le moyen principal de prévention, avec des injections obligatoires pour les nourrissons et des rappels recommandés pour les enfants et les adultes.

Santé publique France souligne néanmoins que la situation en France diffère de celle de certains pays européens et d'Outre-Atlantique, où plusieurs centaines de cas sont rapportés chaque semaine depuis fin 2023.