Ski alpin : l'introduction du gilet airbag obligatoire suscite des divisions parmi les skieurs, dont certains refusent de l'adopter

Alors que les premières épreuves de vitesse de la Coupe du monde se tiennent à Beaver Creek, l’obligation du gilet airbag pour les compétitions masculines et féminines divise. Conçue pour protéger dos, thorax et hanches lors des chutes, cette innovation, utilisée depuis une décennie, est désormais imposée par la Fédération internationale de ski (FIS). Cependant, 38 exemptions ont déjà été accordées pour des raisons médicales, techniques ou physiologiques.

Si certains, comme Adrien Théaux, saluent une avancée nécessaire pour la sécurité, d'autres restent sceptiques, invoquant inconfort, coût élevé (650 à 1 000 €), et impacts perçus sur les performances. Les skieurs français ont pleinement adopté le dispositif, mais des critiques pointent une obligation mal appliquée, compromettant l’équité entre athlètes.

Malgré les réticences, la FIS maintient que ces gilets ne nuisent pas aux performances et qu'ils marquent un progrès dans la sécurité des skieurs, qui évoluent à des vitesses pouvant dépasser 160 km/h. La question de l’uniformité d’application des règles reste cependant un sujet sensible.