Tulipes à cœur
Le BREF de l’édition 2022
Les dates : Jeudi 10, Vendredi 11 et Samedi 12 Mars 2022Nombre de bouquets à vendre en 2022 : 39 000Nombre de bénévoles en 2022 : Plus de 1300 répondent à l’appelOrigine des Tulipes : Française, (Sarthe) depuis 2017Livraison/Répartitions des Tulipes : Notre partenaire de longue date Pomona-Terre AzurNombre de points de ventes : Plus de 200.Les principaux points de ventes : voir annexe et/ou
https://www.irht.fr/comprendre/irht/tulipes-a-coeur/
Attention pas de ventes dans les hôpitaux et cliniques du fait des plans blancs en activités.Organisation : L’équipe de l’IRHT autour de son secrétariat.
Pour mémoire :Nombre de bouquets vendus en 2019 : 45 000 sur 45 000 commandés (141 396,32 € de recettes)Nombre de bouquets vendus en 2020 (3 jours avant le 1 er confinement) : 28 600 sur 28 600 livrés(60 000 € de recettes). Le nombre de bouquets livrés avait été réduit du fait du début de lapandémie.Appel aux dons en 2021 : 26 069 € reçus (hors subventions exceptionnelles)
Dates de la 1 ère édition : Du 05 au 07 Avril 1990Nombre de bouquets vendus en 1990 : 15 200Nombre de bouquets vendus depuis 1990 : 1 393 000 bouquetsRecettes depuis 1990 : 4 281 000 €
L’Opération Tulipes est labellisée sous le nom « Tulipes à Cœur » depuis 2002.
Que ferait l’IRHT sans ses bénévoles ?
L’IRHT en quelques mots
L’Institut de Recherche en Hématologie et Transplantation (IRHT) a été fondé en 1987 par le DrPhilippe Hénon.L’Institut est implanté au cœur du centre hospitalier du Hasenrain à Mulhouse dans des locaux(540 m 2 ) loués à la Fondation Lalance qui les a construits en 1991 (Pose de la première pierre le03 Mai 1991) sur un terrain mis à disposition par le Centre Hospitalier de Mulhouse pour un francsymbolique.Initialement connu sous le nom « Association pour la Recherche en Hématologie et Transfusion »(ARHT) jusqu’en 2003, l’IRHT est une association à but non lucratif et reconnue d’utilité publiquedepuis le 03 Janvier 1991.Pendant ses 30 ans de direction de l’IRHT, le Dr Hénon a œuvré à la qualité et au caractèreinnovant de ses travaux sur les cellules souches sanguines les plus immatures, les leucémies etautres formes de cancers hématologiques et plus récemment sur l’infarctus du myocarde commeen attestent les très nombreuses publications scientifiques dans des revues internationales dehaut niveau, et un « Award du Millenium » décerné à New York en 2000, et ce, grâce en partie àl’aide financière apportée par l’Opération « Tulipes à Cœur ».Ses recherches sur les cellules souches sanguines, ont débouché sur des avancéesthérapeutiques spectaculaires d’abord en onco-hématologie (Leucémies,…) et, plus récemment,en cardiologie pour le traitement des infarctus du myocarde sévères récents. L’IRHT a confié à lastart-up CellProthera, qu’il a contribué à créer, la « vulgarisation » et la standardisation de cettedernière innovation thérapeutique constituant une rupture par rapport aux traitementsconventionnels.
Dr Bernard Drénou
En 2018, Dr PhilippeHénon a passé leflambeau de l’Institut auDr Bernard Drénou.Depuis 11 ans, il dirigele service clinique et lelaboratoire dudépartementd’Hématologie du GHR
Mulhouse Sud-Alsace (GHRMSA). Auteur d’une centaine depublications, il n’a de cesse d’innover dans de nouveaux outils dediagnostics et les différents traitements qu’il peut proposer aux maladespris en charge à Mulhouse.Au sein du GHRMSA, le Dr Drénou est également le coordinateur descentres de références pour :1-Les hémochromatoses et maladies métaboliques du fer,2-Les syndromes drépanocytaires majeurs, thalassémies et autrespathologies rares du globule rouge et de l’érythropoïèse.Le Dr Drénou est également fondateur du groupe HPN(Hémoglobinurie Paroxystique Nocturne) de l’Association Française deCytométrie ainsi que différents groupes de Cytométrie au niveaunational.
Sous sa direction, l’IRHT continue de développer 3 projets de recherches (décrits pagessuivantes), chacun sous la responsabilité d’un chercheur, avec toujours cet objectif que lesrésultats de ces travaux soient appliqués en priorité aux malades.L’IRHT compte ainsi 3 chercheurs, 2 techniciens, 1 secrétaire de direction et 2 assistantstechniques.Comme pour toute association, un Conseil d’Administration (CA) supervise et valide la gestion etles recherches menées par l’IRHT.Ce CA est présidé depuis 2018 par Madame Antoinette SCHACKIS.
Projet Syndromes MyélodysplasiquesLes Syndromes Myélodysplasiques (SMD ou MDS enanglais pour « Myelodysplastic Syndromes »)caractérisent un ensemble d’anomalies de la moelleosseuse et des cellules souches qui y sont associées,notamment les cellules souches hématopoïétiques(CSH).La moelle osseuse est « l’usine » de production desglobules rouges, des globules blancs et des plaquettes.Dans les cas de SMD, la moelle osseuse fonctionne defaçon anormale et elle ne produit plus suffisamment une,deux ou trois sortes de ces cellules sanguines. On parlealors de cytopénie(s) ou plus communément d’anémie(pour Globules rouges), de leucopénie (pour lesGlobules blancs) ou thrombopénie (pour les plaquettes).La capacité de différenciation des cellules soucheshématopoïétiques est maintenue mais la maturation estanormale ; c’est une dysmyélopoïèse. Dans environ 10%des cas, les SMD sont secondaires à l’utilisation d’unechimiothérapie et/ou d’une radiothérapie mais dans lamajorité des cas, leurs origines sont inconnues et ditesidiopathiques.On parle de « syndrome » car cette maladie comporteautant de formes et de pronostics que de personnesatteintes ; de l'anémie isolée et modérée à une leucémiefranche. Le diagnostic peut parfois être difficile à cernercar les symptômes, anémies, infections chroniques ouhémophilies, sont plus facilement associés à l’âgeavancé des personnes atteintes. En effet, l’âge médiandes personnes diagnostiquées est d’environ 65-70 ans.L’Incidence (fréquence) est proche de celle desLeucémies Aiguës Myéloïdes (LAM) avant 60 ans (4/100000 Habitant/an), et augmente ensuite avec l’âge.Les SMD sont évolutifs et parfois appelés « état pré-leucémique » car 40 à 50% des cas dégénèrent enLeucémie Aiguë Myéloïde (LAM). L’arsenalthérapeutique utilisé est pauvre et s’adapte au degré degravité de la maladie. Les traitements peuvent ainsiévoluer de l’injection d’érythropoïétine (EPO – très priséepar certains sportifs) jusqu’aux transfusions sanguinesrégulières pour les formes avec anémies prédominantes.Le traitement le plus efficace demeure l’allogreffe demoelle osseuse mais n’est que très rarement pratiquéecar limitée à des patients dont l’âge est inférieur à 65 anscontrairement à la très grande majorité des personnesatteintes de SMD.
Ce projet, initié sous la responsabilité de RomainBARBET (chercheur en biologie) avec AntoinetteEIDENSCHENK (technicienne principale de ce projet),vise à étudier les SMD avec 2 objectifs. Nous travaillons
à améliorer les outils dediagnostics et, d’un point de vue plus fondamental, àaméliorer la compréhension des mécanismes de cettemaladie afin de proposer in fine de nouvelles approchesthérapeutiques et peut-être guérir.Les SMD touchant majoritairement la différentiationérythrocytaire (la voie des globules rouges), l’équipe del’IRHT a décidé de focaliser ses moyens sur cet aspectde la maladie et cherche notamment à comprendrel’arrêt de la maturation des CSH. L’hypothèse avancéepar notre équipe est que l’hématopoïèse défectueusedes SMD pourrait être due à d’autres acteurs que lesCSH. En effet, la moelle osseuse est le compartiment oùles CSH interagissent avec d’autres cellules souchesdont notamment les cellules souchesmésenchymateuses (MSC). En plus de leur multipotence(capacité à se différencier en os, cartilage et cellulesgraisseuses), ces MSC forment la nichehématopoïétique et constituent le microenvironnementdes CSH. Comme la niche d’un chien, les MSC abritentet protègent les CSH or, nous avons depuis quelquestemps identifié une protéine particulièrementintéressante car dérégulée. En effet, cette protéine, dontnous tairons le nom jusqu’à ce que nos découvertessoient publiées, est normalement présente dans lesnoyaux de toutes les cellules du corps humain mais danscertains cas particuliers comme des cancers, cetteprotéine peut se retrouver à l’extérieur de la cellule etdéclencher un ensemble de réactions en cascadesincluant des mécanismes immunitaires ouinflammatoires. Cette protéine a un aspect central surces mécanismes qui auraient pour conséquence deralentir et désorganiser la fabrication des globulesrouges. C’est en tout cas l’hypothèse émise par notreéquipe et les résultats de ces travaux devraient bientôtêtre publiés dans un journal scientifique.
Ce projet est actuellement financé sur les fonds propres del’IRHT et est réalisé en collaboration avec le Dr BernardDrénou, directeur de l’IRHT et chef du Service d’Hématologiedu Centre Hospitalier de Mulhouse. Des collaborations sontégalement en cours avec l’UHA de Mulhouse.
Guide Syndromes myélodysplasiques (Haute Autorité de Santé – HAS) :https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/guidem_syndrome_myelo_version_web_2008_05_20__8_32_46_696.pdfInformation aux Patients (Société Française d’Hématologie) :https://sfh.hematologie.net/fr/telechargements/Livret_Patient/Syndromes_Myelodysplasiques.pdfConnaitre et Combattre les Myélodysplasies – CCM (Association dePatients) :https://www.myelodysplasies.org/
Projet Cellules pluripotentesprésentes chez l’adulteComme dans le cas des greffes de cellules soucheshématopoïétiques, devenues aujourd’hui un traitementde routine des leucémies, la médecine régénératricereste un espoir pour le traitement d’autres maladiescomme l’infarctus du myocarde et le diabète. Elleconsiste à réparer une lésion ou un organe malade enremplaçant les parties endommagées par des cellulessouches multipotentes ou pluripotentes.La découverte de la présence chez l’adulte et dans lesang de cordon ombilical, d’une réserve de cellulessouches de petite taille (Very Small Embryonic-like stemcells = VSELs) ayant toutes les caractéristiques et lepotentiel des cellules souches embryonnaires,représente une grande avancée dans la recherche d’unealternative aux cellules embryonnaires prélevées à partird’embryons humains. Leur origine naturelle leur confèreaussi un avantage par rapport à l’utilisation de cellulesdont le génome a été modifié par une expressionectopique de gènes comme les cellules pluripotentesinduites. Toutefois, l’emploi des VSELs comme sourcede cellules souches requiert encore une meilleurecompréhension de leur mécanisme de prolifération et dedifférenciation. Depuis quelques années maintenant, unedes missions de l’IRHT est de faciliter l’emploi de tellescellules comme source en médecine régénératrice.Ces cellules identifiées ses dernières années dans lesang humain adulte ont un phénotype identique à celuides cellules souches embryonnaires. Toutefois cescellules sont rares et quiescentes. L’IRHT a mis au pointune technique pour leur isolement à partir du sang decordon ombilical en se basant sur l’expression derécepteurs membranaires et de protéines endogènes.En utilisant des techniques de biologie moléculaire etcellulaires dans le but de comprendre leur biologie,l’IRHT a identifié des milliers de gènes réprimés ousurexprimés dans les VSELs par rapport à unepopulation cellulaire contrôle. L’IRHT a pu aussidémontrer qu’il était possible de multiplier par 10 à 20fois leur nombre in vitro grâce à l’utilisation d’unemolécule chimique et des facteurs de croissanceadéquats.Actuellement, nous poursuivons les efforts afin de mieuxcomprendre les mécanismes moléculaires impliquésdans leur régulation et aussi prouver à la fois in vitro et invivo que ces cellules ont gardé leurs capacités dedifférenciation vers les différents tissus organiques(cœur, foie, neurones, rein, etc…).La démonstration du caractère pluripotent de cescellules dont le nombre a été amplifié, permettrait alorsd’envisager une avancée considérable dans le domainede la médecine régénératrice. On pourrait alorsrégénérer une zone malade d’un organe et non « enchanger » (greffe d’organe). Le sang humain pourrait
ainsi représenter une source de cellules pluripotentesfacile à collecter et sans problème éthique. Ces travauxont fait l’objet d’un article paru en 2018 dans un journalinternational accompagné d’un éditorial de l’éditeur de larevue, mettant en évidence l’importance de cetteréalisation dans le domaine des recherches sur lescellules souches.Nous voulons également mettre à profit cet outil endéterminant l’implication des VSELs dans la formationdes cellules souches leucémiques chez des patientsatteints de néoplasme myéloprolifératif, principalement laleucémie myéloïde chronique et la maladie de Vasquez.En collaboration avec le service d’hématologie duGHRMSA, nous allons les isoler à partir de sang et demoelles osseuses de malades et vérifier au niveaumoléculaire si elles sont affectées par les anomaliesmoléculaires responsables de ce type de leucémies.Nous projetons aussi de déterminer si ces anomaliesrestent présentes dans les VSELs au cours du suivithérapeutique des patients et en particulier dans le casoù il est possible d’arrêter les traitements après plusieursannées de rémission. La persistance de quelquesVSELs malades chez ses patients pourrait expliquer lescauses de la récidive de certains d’entre eux.Ce projet de recherche est sous la responsabilité deRachid LAHLIL (chercheur) et de Maurice SCROFANI(technicien principal) et était subventionné par le GroupeArpège Prévoyance. Récemment, le groupe ADPSprévoyance santé lui a accordé une subvention sur deuxans. Il profite aussi des fonds récoltés grâce auxdifférentes campagnes de financement que nousorganisons incluant l’opération Tulipes à cœur.
Publication Scientifique: “VSELs Maintain their Pluripotency andCompetence to Differentiate after Enhanced Ex Vivo Expansion.”Stem Cell Rev. 2018 Aug;14(4):510-524. doi: 10.1007/s12015-018-9821-1.Auteurs : Lahlil R, Scrofani M, Barbet R, Tancredi C, Aries A, Hénon P.
Projet Cardiomyoplastie :lutter contre l’insuffisance cardiaque
L’insuffisance cardiaque sévère représente un problèmemajeur de santé publique dans le monde entier. Cettemaladie se développe, le plus souvent, à la suite d’uninfarctus du myocarde (crise cardiaque) résultant del’obstruction d’une des artères nourricières du cœur(artères coronaires) dans le muscle cardiaque. Si lecœur ne reçoit pas assez de sang et par conséquentd’oxygène, une partie du muscle cardiaque meurt,causant des dommages irréversibles.La thérapie cellulaire consiste à greffer des cellulessouches afin de réparer la zone lésée du cœur enremplaçant les cellules myocardiques détruites. Larecherche dans le domaine de la thérapie cellulairerégénératrice constitue une avancée révolutionnairedans le traitement de l’infarctus du myocarde et unealternative à la greffe cardiaque. Aujourd’hui, grâce àdifférentes approches de thérapie cellulaire, desméthodes novatrices visent à restaurer anatomiquementet fonctionnellement le cœur de patients gravementatteints en leur permettant de reprendre une vie normaletout en réduisant considérablement les coûts de santé.Nos recherches portent sur l’étude des thérapies par lescellules souches dans le cadre d’un traitementrégénératif du cœur, suite à un infarctus du myocarde.Les cellules souches CD34+, prélevées à partir du sangou de la moelle osseuse, ont déjà montré leur efficacitélors du traitement des maladies sanguines. Cependantd’autres capacités inattendues reliées à ces cellules ontété mises en évidence ces dernières années. En effet,ces cellules souches de patients cardiaques pourraientcontenir des sous-populations à potentiel dedifférenciation autre qu’hématopoïétique : l’une àl’origine des petits vaisseaux et l’autre à l’origine dumuscle cardiaque. Un essai clinique pilote en 2009, surdes patients ayant subi un infarctus du myocarde sévère,a pu démontrer que l’injection intra-myocardique de leurspropres cellules souches CD34+ entraînait uneréparation tant anatomique que fonctionnelle de la lésioncardiaque. Ces travaux ont permis d’évaluer la faisabilitéet l’innocuité de la technique d’injection de cellulessouches de la moelle osseuse dans le cœur après uninfarctus du myocarde. Pour améliorer cette technique,nous avons contribué aux côtés de CellProthera, à lamise au point d’un dispositif automatisé de multiplicationde ces cellules pour les avoir en grand nombre (travauxrécemment publiés dans un journal international).Toutefois, la capacité de ces cellules souches à formerdes cellules progénitrices cardiaques et vasculaires n’ajamais été démontrée in vitro et est difficile à quantifier invivo. Nous visons à comprendre si ces cellules apportent
un effet bénéfique à la régénération cardiaque soit parun effet direct, soit par un effet indirect. Ainsi, cesrecherches qui constituent un réel défi, offriraient uneplus grande connaissance des nouvelles thérapiescellulaires utilisée dans le traitement de l’insuffisancecardiaque.Ce projet actuel, initié sous la responsabilité de AnneARIES (chercheur) avec Céline TANCREDI(technicienne principale de ce projet) a pour objectifd’étudier la différenciation in vitro des cellules souchesCD34+ en cellules progénitrices cardiaques etendothéliales. A ce jour, notre équipe a mis au point unprotocole de différenciation et a montré que les cellulessouches CD34+, isolées puis purifiées, étaient capablesde s’engager vers la voie cardiaque et vasculaire. Enutilisant des techniques de biologie moléculaire etcellulaire, nous avons mis en évidence de nombreuxgènes régulés et impliqués dans la différenciationcardiovasculaire. Fait intéressant, parmi ces gènesenrichis, nous avons identifié des gènes, qui sontnécessaires pour que le cœur se développe. Par ailleursla présence de ces gènes pourrait être exploitée pourprédire le potentiel cardiovasculaire de ces cellulessouches. Ces résultats doivent toutefois être validés surdes cellules souches CD34+ de patients ayant subi uninfarctus. L’identification de nouveaux biomarqueursdirects ou encore secrétés pourront être utilisés enthérapie cellulaire cardiaque en tant que biomarqueurspronostiques pour prédire le potentiel cardiaque de cescellules souches.
Cellules myocardiquesvisualisées en immunofluorescenceCe projet de recherche
Le BREF de l’édition 2022
Les dates : Jeudi 10, Vendredi 11 et Samedi 12 Mars 2022Nombre de bouquets à vendre en 2022 : 39 000Nombre de bénévoles en 2022 : Plus de 1300 répondent à l’appelOrigine des Tulipes : Française, (Sarthe) depuis 2017Livraison/Répartitions des Tulipes : Notre partenaire de longue date Pomona-Terre AzurNombre de points de ventes : Plus de 200.Les principaux points de ventes : voir annexe et/ou
https://www.irht.fr/comprendre/irht/tulipes-a-coeur/
Attention pas de ventes dans les hôpitaux et cliniques du fait des plans blancs en activités.Organisation : L’équipe de l’IRHT autour de son secrétariat.
Pour mémoire :Nombre de bouquets vendus en 2019 : 45 000 sur 45 000 commandés (141 396,32 € de recettes)Nombre de bouquets vendus en 2020 (3 jours avant le 1 er confinement) : 28 600 sur 28 600 livrés(60 000 € de recettes). Le nombre de bouquets livrés avait été réduit du fait du début de lapandémie.Appel aux dons en 2021 : 26 069 € reçus (hors subventions exceptionnelles)
Dates de la 1 ère édition : Du 05 au 07 Avril 1990Nombre de bouquets vendus en 1990 : 15 200Nombre de bouquets vendus depuis 1990 : 1 393 000 bouquetsRecettes depuis 1990 : 4 281 000 €
L’Opération Tulipes est labellisée sous le nom « Tulipes à Cœur » depuis 2002.
Que ferait l’IRHT sans ses bénévoles ?
L’IRHT en quelques mots
L’Institut de Recherche en Hématologie et Transplantation (IRHT) a été fondé en 1987 par le DrPhilippe Hénon.L’Institut est implanté au cœur du centre hospitalier du Hasenrain à Mulhouse dans des locaux(540 m 2 ) loués à la Fondation Lalance qui les a construits en 1991 (Pose de la première pierre le03 Mai 1991) sur un terrain mis à disposition par le Centre Hospitalier de Mulhouse pour un francsymbolique.Initialement connu sous le nom « Association pour la Recherche en Hématologie et Transfusion »(ARHT) jusqu’en 2003, l’IRHT est une association à but non lucratif et reconnue d’utilité publiquedepuis le 03 Janvier 1991.Pendant ses 30 ans de direction de l’IRHT, le Dr Hénon a œuvré à la qualité et au caractèreinnovant de ses travaux sur les cellules souches sanguines les plus immatures, les leucémies etautres formes de cancers hématologiques et plus récemment sur l’infarctus du myocarde commeen attestent les très nombreuses publications scientifiques dans des revues internationales dehaut niveau, et un « Award du Millenium » décerné à New York en 2000, et ce, grâce en partie àl’aide financière apportée par l’Opération « Tulipes à Cœur ».Ses recherches sur les cellules souches sanguines, ont débouché sur des avancéesthérapeutiques spectaculaires d’abord en onco-hématologie (Leucémies,…) et, plus récemment,en cardiologie pour le traitement des infarctus du myocarde sévères récents. L’IRHT a confié à lastart-up CellProthera, qu’il a contribué à créer, la « vulgarisation » et la standardisation de cettedernière innovation thérapeutique constituant une rupture par rapport aux traitementsconventionnels.
Dr Bernard Drénou
En 2018, Dr PhilippeHénon a passé leflambeau de l’Institut auDr Bernard Drénou.Depuis 11 ans, il dirigele service clinique et lelaboratoire dudépartementd’Hématologie du GHR
Mulhouse Sud-Alsace (GHRMSA). Auteur d’une centaine depublications, il n’a de cesse d’innover dans de nouveaux outils dediagnostics et les différents traitements qu’il peut proposer aux maladespris en charge à Mulhouse.Au sein du GHRMSA, le Dr Drénou est également le coordinateur descentres de références pour :1-Les hémochromatoses et maladies métaboliques du fer,2-Les syndromes drépanocytaires majeurs, thalassémies et autrespathologies rares du globule rouge et de l’érythropoïèse.Le Dr Drénou est également fondateur du groupe HPN(Hémoglobinurie Paroxystique Nocturne) de l’Association Française deCytométrie ainsi que différents groupes de Cytométrie au niveaunational.
Sous sa direction, l’IRHT continue de développer 3 projets de recherches (décrits pagessuivantes), chacun sous la responsabilité d’un chercheur, avec toujours cet objectif que lesrésultats de ces travaux soient appliqués en priorité aux malades.L’IRHT compte ainsi 3 chercheurs, 2 techniciens, 1 secrétaire de direction et 2 assistantstechniques.Comme pour toute association, un Conseil d’Administration (CA) supervise et valide la gestion etles recherches menées par l’IRHT.Ce CA est présidé depuis 2018 par Madame Antoinette SCHACKIS.
Projet Syndromes MyélodysplasiquesLes Syndromes Myélodysplasiques (SMD ou MDS enanglais pour « Myelodysplastic Syndromes »)caractérisent un ensemble d’anomalies de la moelleosseuse et des cellules souches qui y sont associées,notamment les cellules souches hématopoïétiques(CSH).La moelle osseuse est « l’usine » de production desglobules rouges, des globules blancs et des plaquettes.Dans les cas de SMD, la moelle osseuse fonctionne defaçon anormale et elle ne produit plus suffisamment une,deux ou trois sortes de ces cellules sanguines. On parlealors de cytopénie(s) ou plus communément d’anémie(pour Globules rouges), de leucopénie (pour lesGlobules blancs) ou thrombopénie (pour les plaquettes).La capacité de différenciation des cellules soucheshématopoïétiques est maintenue mais la maturation estanormale ; c’est une dysmyélopoïèse. Dans environ 10%des cas, les SMD sont secondaires à l’utilisation d’unechimiothérapie et/ou d’une radiothérapie mais dans lamajorité des cas, leurs origines sont inconnues et ditesidiopathiques.On parle de « syndrome » car cette maladie comporteautant de formes et de pronostics que de personnesatteintes ; de l'anémie isolée et modérée à une leucémiefranche. Le diagnostic peut parfois être difficile à cernercar les symptômes, anémies, infections chroniques ouhémophilies, sont plus facilement associés à l’âgeavancé des personnes atteintes. En effet, l’âge médiandes personnes diagnostiquées est d’environ 65-70 ans.L’Incidence (fréquence) est proche de celle desLeucémies Aiguës Myéloïdes (LAM) avant 60 ans (4/100000 Habitant/an), et augmente ensuite avec l’âge.Les SMD sont évolutifs et parfois appelés « état pré-leucémique » car 40 à 50% des cas dégénèrent enLeucémie Aiguë Myéloïde (LAM). L’arsenalthérapeutique utilisé est pauvre et s’adapte au degré degravité de la maladie. Les traitements peuvent ainsiévoluer de l’injection d’érythropoïétine (EPO – très priséepar certains sportifs) jusqu’aux transfusions sanguinesrégulières pour les formes avec anémies prédominantes.Le traitement le plus efficace demeure l’allogreffe demoelle osseuse mais n’est que très rarement pratiquéecar limitée à des patients dont l’âge est inférieur à 65 anscontrairement à la très grande majorité des personnesatteintes de SMD.
Ce projet, initié sous la responsabilité de RomainBARBET (chercheur en biologie) avec AntoinetteEIDENSCHENK (technicienne principale de ce projet),vise à étudier les SMD avec 2 objectifs. Nous travaillons
à améliorer les outils dediagnostics et, d’un point de vue plus fondamental, àaméliorer la compréhension des mécanismes de cettemaladie afin de proposer in fine de nouvelles approchesthérapeutiques et peut-être guérir.Les SMD touchant majoritairement la différentiationérythrocytaire (la voie des globules rouges), l’équipe del’IRHT a décidé de focaliser ses moyens sur cet aspectde la maladie et cherche notamment à comprendrel’arrêt de la maturation des CSH. L’hypothèse avancéepar notre équipe est que l’hématopoïèse défectueusedes SMD pourrait être due à d’autres acteurs que lesCSH. En effet, la moelle osseuse est le compartiment oùles CSH interagissent avec d’autres cellules souchesdont notamment les cellules souchesmésenchymateuses (MSC). En plus de leur multipotence(capacité à se différencier en os, cartilage et cellulesgraisseuses), ces MSC forment la nichehématopoïétique et constituent le microenvironnementdes CSH. Comme la niche d’un chien, les MSC abritentet protègent les CSH or, nous avons depuis quelquestemps identifié une protéine particulièrementintéressante car dérégulée. En effet, cette protéine, dontnous tairons le nom jusqu’à ce que nos découvertessoient publiées, est normalement présente dans lesnoyaux de toutes les cellules du corps humain mais danscertains cas particuliers comme des cancers, cetteprotéine peut se retrouver à l’extérieur de la cellule etdéclencher un ensemble de réactions en cascadesincluant des mécanismes immunitaires ouinflammatoires. Cette protéine a un aspect central surces mécanismes qui auraient pour conséquence deralentir et désorganiser la fabrication des globulesrouges. C’est en tout cas l’hypothèse émise par notreéquipe et les résultats de ces travaux devraient bientôtêtre publiés dans un journal scientifique.
Ce projet est actuellement financé sur les fonds propres del’IRHT et est réalisé en collaboration avec le Dr BernardDrénou, directeur de l’IRHT et chef du Service d’Hématologiedu Centre Hospitalier de Mulhouse. Des collaborations sontégalement en cours avec l’UHA de Mulhouse.
Guide Syndromes myélodysplasiques (Haute Autorité de Santé – HAS) :https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/guidem_syndrome_myelo_version_web_2008_05_20__8_32_46_696.pdfInformation aux Patients (Société Française d’Hématologie) :https://sfh.hematologie.net/fr/telechargements/Livret_Patient/Syndromes_Myelodysplasiques.pdfConnaitre et Combattre les Myélodysplasies – CCM (Association dePatients) :https://www.myelodysplasies.org/
Projet Cellules pluripotentesprésentes chez l’adulteComme dans le cas des greffes de cellules soucheshématopoïétiques, devenues aujourd’hui un traitementde routine des leucémies, la médecine régénératricereste un espoir pour le traitement d’autres maladiescomme l’infarctus du myocarde et le diabète. Elleconsiste à réparer une lésion ou un organe malade enremplaçant les parties endommagées par des cellulessouches multipotentes ou pluripotentes.La découverte de la présence chez l’adulte et dans lesang de cordon ombilical, d’une réserve de cellulessouches de petite taille (Very Small Embryonic-like stemcells = VSELs) ayant toutes les caractéristiques et lepotentiel des cellules souches embryonnaires,représente une grande avancée dans la recherche d’unealternative aux cellules embryonnaires prélevées à partird’embryons humains. Leur origine naturelle leur confèreaussi un avantage par rapport à l’utilisation de cellulesdont le génome a été modifié par une expressionectopique de gènes comme les cellules pluripotentesinduites. Toutefois, l’emploi des VSELs comme sourcede cellules souches requiert encore une meilleurecompréhension de leur mécanisme de prolifération et dedifférenciation. Depuis quelques années maintenant, unedes missions de l’IRHT est de faciliter l’emploi de tellescellules comme source en médecine régénératrice.Ces cellules identifiées ses dernières années dans lesang humain adulte ont un phénotype identique à celuides cellules souches embryonnaires. Toutefois cescellules sont rares et quiescentes. L’IRHT a mis au pointune technique pour leur isolement à partir du sang decordon ombilical en se basant sur l’expression derécepteurs membranaires et de protéines endogènes.En utilisant des techniques de biologie moléculaire etcellulaires dans le but de comprendre leur biologie,l’IRHT a identifié des milliers de gènes réprimés ousurexprimés dans les VSELs par rapport à unepopulation cellulaire contrôle. L’IRHT a pu aussidémontrer qu’il était possible de multiplier par 10 à 20fois leur nombre in vitro grâce à l’utilisation d’unemolécule chimique et des facteurs de croissanceadéquats.Actuellement, nous poursuivons les efforts afin de mieuxcomprendre les mécanismes moléculaires impliquésdans leur régulation et aussi prouver à la fois in vitro et invivo que ces cellules ont gardé leurs capacités dedifférenciation vers les différents tissus organiques(cœur, foie, neurones, rein, etc…).La démonstration du caractère pluripotent de cescellules dont le nombre a été amplifié, permettrait alorsd’envisager une avancée considérable dans le domainede la médecine régénératrice. On pourrait alorsrégénérer une zone malade d’un organe et non « enchanger » (greffe d’organe). Le sang humain pourrait
ainsi représenter une source de cellules pluripotentesfacile à collecter et sans problème éthique. Ces travauxont fait l’objet d’un article paru en 2018 dans un journalinternational accompagné d’un éditorial de l’éditeur de larevue, mettant en évidence l’importance de cetteréalisation dans le domaine des recherches sur lescellules souches.Nous voulons également mettre à profit cet outil endéterminant l’implication des VSELs dans la formationdes cellules souches leucémiques chez des patientsatteints de néoplasme myéloprolifératif, principalement laleucémie myéloïde chronique et la maladie de Vasquez.En collaboration avec le service d’hématologie duGHRMSA, nous allons les isoler à partir de sang et demoelles osseuses de malades et vérifier au niveaumoléculaire si elles sont affectées par les anomaliesmoléculaires responsables de ce type de leucémies.Nous projetons aussi de déterminer si ces anomaliesrestent présentes dans les VSELs au cours du suivithérapeutique des patients et en particulier dans le casoù il est possible d’arrêter les traitements après plusieursannées de rémission. La persistance de quelquesVSELs malades chez ses patients pourrait expliquer lescauses de la récidive de certains d’entre eux.Ce projet de recherche est sous la responsabilité deRachid LAHLIL (chercheur) et de Maurice SCROFANI(technicien principal) et était subventionné par le GroupeArpège Prévoyance. Récemment, le groupe ADPSprévoyance santé lui a accordé une subvention sur deuxans. Il profite aussi des fonds récoltés grâce auxdifférentes campagnes de financement que nousorganisons incluant l’opération Tulipes à cœur.
Publication Scientifique: “VSELs Maintain their Pluripotency andCompetence to Differentiate after Enhanced Ex Vivo Expansion.”Stem Cell Rev. 2018 Aug;14(4):510-524. doi: 10.1007/s12015-018-9821-1.Auteurs : Lahlil R, Scrofani M, Barbet R, Tancredi C, Aries A, Hénon P.
Projet Cardiomyoplastie :lutter contre l’insuffisance cardiaque
L’insuffisance cardiaque sévère représente un problèmemajeur de santé publique dans le monde entier. Cettemaladie se développe, le plus souvent, à la suite d’uninfarctus du myocarde (crise cardiaque) résultant del’obstruction d’une des artères nourricières du cœur(artères coronaires) dans le muscle cardiaque. Si lecœur ne reçoit pas assez de sang et par conséquentd’oxygène, une partie du muscle cardiaque meurt,causant des dommages irréversibles.La thérapie cellulaire consiste à greffer des cellulessouches afin de réparer la zone lésée du cœur enremplaçant les cellules myocardiques détruites. Larecherche dans le domaine de la thérapie cellulairerégénératrice constitue une avancée révolutionnairedans le traitement de l’infarctus du myocarde et unealternative à la greffe cardiaque. Aujourd’hui, grâce àdifférentes approches de thérapie cellulaire, desméthodes novatrices visent à restaurer anatomiquementet fonctionnellement le cœur de patients gravementatteints en leur permettant de reprendre une vie normaletout en réduisant considérablement les coûts de santé.Nos recherches portent sur l’étude des thérapies par lescellules souches dans le cadre d’un traitementrégénératif du cœur, suite à un infarctus du myocarde.Les cellules souches CD34+, prélevées à partir du sangou de la moelle osseuse, ont déjà montré leur efficacitélors du traitement des maladies sanguines. Cependantd’autres capacités inattendues reliées à ces cellules ontété mises en évidence ces dernières années. En effet,ces cellules souches de patients cardiaques pourraientcontenir des sous-populations à potentiel dedifférenciation autre qu’hématopoïétique : l’une àl’origine des petits vaisseaux et l’autre à l’origine dumuscle cardiaque. Un essai clinique pilote en 2009, surdes patients ayant subi un infarctus du myocarde sévère,a pu démontrer que l’injection intra-myocardique de leurspropres cellules souches CD34+ entraînait uneréparation tant anatomique que fonctionnelle de la lésioncardiaque. Ces travaux ont permis d’évaluer la faisabilitéet l’innocuité de la technique d’injection de cellulessouches de la moelle osseuse dans le cœur après uninfarctus du myocarde. Pour améliorer cette technique,nous avons contribué aux côtés de CellProthera, à lamise au point d’un dispositif automatisé de multiplicationde ces cellules pour les avoir en grand nombre (travauxrécemment publiés dans un journal international).Toutefois, la capacité de ces cellules souches à formerdes cellules progénitrices cardiaques et vasculaires n’ajamais été démontrée in vitro et est difficile à quantifier invivo. Nous visons à comprendre si ces cellules apportent
un effet bénéfique à la régénération cardiaque soit parun effet direct, soit par un effet indirect. Ainsi, cesrecherches qui constituent un réel défi, offriraient uneplus grande connaissance des nouvelles thérapiescellulaires utilisée dans le traitement de l’insuffisancecardiaque.Ce projet actuel, initié sous la responsabilité de AnneARIES (chercheur) avec Céline TANCREDI(technicienne principale de ce projet) a pour objectifd’étudier la différenciation in vitro des cellules souchesCD34+ en cellules progénitrices cardiaques etendothéliales. A ce jour, notre équipe a mis au point unprotocole de différenciation et a montré que les cellulessouches CD34+, isolées puis purifiées, étaient capablesde s’engager vers la voie cardiaque et vasculaire. Enutilisant des techniques de biologie moléculaire etcellulaire, nous avons mis en évidence de nombreuxgènes régulés et impliqués dans la différenciationcardiovasculaire. Fait intéressant, parmi ces gènesenrichis, nous avons identifié des gènes, qui sontnécessaires pour que le cœur se développe. Par ailleursla présence de ces gènes pourrait être exploitée pourprédire le potentiel cardiovasculaire de ces cellulessouches. Ces résultats doivent toutefois être validés surdes cellules souches CD34+ de patients ayant subi uninfarctus. L’identification de nouveaux biomarqueursdirects ou encore secrétés pourront être utilisés enthérapie cellulaire cardiaque en tant que biomarqueurspronostiques pour prédire le potentiel cardiaque de cescellules souches.
Cellules myocardiquesvisualisées en immunofluorescenceCe projet de recherche
du 10 mars 2022 à 10h00
au 12 mars 2022 à 22h00
Payant
6€
Institut de Recherche en Hématologie et Transplantation à Mulhouse
03.8964.74.18
68100 Mulhouse