Il désire honorer le dernier des Malgré-Nous, affirmant que "ne rien faire en leur mémoire serait un acte de lâcheté et de honte."

Jean-Louis Spieser, professeur de français à la retraite, cherche à rendre hommage aux derniers Malgré-Nous, ces Alsaciens incorporés de force dans l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Il estime qu'il est urgent d'agir, car il ne reste que deux à trois cents survivants, souvent âgés de plus de 100 ans.

Spieser, qui se décrit comme passionné par l'histoire régionale, souhaite fédérer des efforts pour ne pas laisser ces anciens tomber dans l'oubli. Il rappelle que plus de 100 000 Alsaciens ont été forcés de servir, avec des milliers de pertes humaines, et que l'indifférence entourant leur destin est inacceptable.

Son projet a émergé lorsqu'il a constaté que les survivants se font de plus en plus rares. Il espère mobiliser un réseau de soutien pour honorer le dernier d'entre eux, le jour de son décès, afin de marquer ce moment important de l'histoire alsacienne.

Spieser est déterminé à ne pas laisser le dernier Malgré-Nous partir dans l'anonymat et appelle à une reconnaissance collective de leurs souffrances. Pour lui, il est essentiel que ces hommes, victimes d'un passé douloureux, soient commémorés dignement, et il invite toute personne intéressée à participer à ce projet mémoriel.