INNOVATION | Les trains régionaux de demain testés aujourd'hui
C'est en Alsace, dans l'usine Alstom de Reichshoffen, que sera assemblé le futur train régional à moteur hybride (diesel et électrique). Alstom investit fortement dans la R&D, à l'instar de son nouveau train à hydrogène lancé commercialement hier en Allemagne.
Publié : 4 mai 2021 à 10h08 par Pierre Maurer (mis à jour le 18.09.18 à 14H03)
Le train Alstom Coradia iLint, qui roule à l'hydrogène, lors de sa présentation au salon InnoTrans d
Crédit : Ubahnverleih / Wikimedia Commons / CC0
Réduire les émissions de gaz à effets de serre : le combat est permanent chez les développeurs de nouveaux matériels ferroviaires. En Alsace, l'usine du groupe Alstom, basée dans le nord du Bas-Rhin à Reichshoffen, fournit déjà un grand nombre de rames de TER qui circulent sur le réseau français.
Le site est désormais amené à développer un nouveau train : un TER hybride diesel / électrique, qui devrait être testé à partir de 2020. Le site alsacien a été sélectionné pour assembler ce nouveau train. La SNCF et la région Grand Est, en association avec les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, sont partenaires sur ce projet.
Un train TER du parc de la région Occitanie sera retiré de la circulation et acheminé en Alsace. C'est sur ce convoi que sera testé le nouveau moteur électrique, diesel et qui permettra aussi de rouler sur batteries. Le débouché commercial de ce profjet est multiple : réduire les émissions de gaz à effets de serre, mais aussi réduire le coût d’exploitation des trains sur des liaisons qui ne sont pas électrifiées sur l'ensemble du parcours effectué. C'est le cas sur plusieurs lignes en Alsace notamment.
L’expérimentation doit coûter 16,6 millions d’euros, répartis entre les cinq partenaires. La région Grand Est finance le projet à hauteur de 3 millions d'euros. Les premiers essais devraient se faire en 2020.
Cette rame d'un genre nouveau permet de transporter 300 personnes à une vitesse maximum de 140 km/h. Le train à hydrogène dispose d’une autonomie de 1 000 km, soit autant qu’un train diesel, une fois rechargé en hydrogène via une station mobile.
Les deux rames déjà mises en service commercialement, qui vont servir pour des retours d’expérience, vont être progressivement renforcées par quatorze autres trains à partir de 2021. Le tout représente un contrat de 200 millions d’euros.
Le site est désormais amené à développer un nouveau train : un TER hybride diesel / électrique, qui devrait être testé à partir de 2020. Le site alsacien a été sélectionné pour assembler ce nouveau train. La SNCF et la région Grand Est, en association avec les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, sont partenaires sur ce projet.
Un train TER du parc de la région Occitanie sera retiré de la circulation et acheminé en Alsace. C'est sur ce convoi que sera testé le nouveau moteur électrique, diesel et qui permettra aussi de rouler sur batteries. Le débouché commercial de ce profjet est multiple : réduire les émissions de gaz à effets de serre, mais aussi réduire le coût d’exploitation des trains sur des liaisons qui ne sont pas électrifiées sur l'ensemble du parcours effectué. C'est le cas sur plusieurs lignes en Alsace notamment.
L’expérimentation doit coûter 16,6 millions d’euros, répartis entre les cinq partenaires. La région Grand Est finance le projet à hauteur de 3 millions d'euros. Les premiers essais devraient se faire en 2020.
Un train sans rejets ni émissions de gaz à effets de serre
Parallèlement à cette innovation, Alstom a lancé hier en Allemagne un train à hydrogène, en Basse-Saxe. Ce lancement est une première mondiale. Particularité de ce train : il ne rejette aucun gaz polluant mais de la vapeur d’eau à l’échappement. Il est équipé de piles à combustible qui transforment en électricité de l'hydrogène stocké sur le toit et de l'oxygène ambiant.Alstom lance en Allemagne le premier train à hydrogène du monde #AFP pic.twitter.com/1qqknTxoka
— Agence France-Presse (@afpfr) 18 septembre 2018
Cette rame d'un genre nouveau permet de transporter 300 personnes à une vitesse maximum de 140 km/h. Le train à hydrogène dispose d’une autonomie de 1 000 km, soit autant qu’un train diesel, une fois rechargé en hydrogène via une station mobile.
Les deux rames déjà mises en service commercialement, qui vont servir pour des retours d’expérience, vont être progressivement renforcées par quatorze autres trains à partir de 2021. Le tout représente un contrat de 200 millions d’euros.