Sos Papa 68

A la suite de textes forts et abordant souvent l’enfance par son versant le plus sombre (Tempête de Ciel bleu, Fracasse ou Fantôme), il était temps pouCompagnie des Ô de retrouver la lumière : ce sera celle blanche et crue du néon qui va éclairer notre garage.
Car il s’agit pour cette nouvelle création d’inventer avant tout un lieu, et une situation : Le public entre et s’installe dans un garage, un vrai. Un avec une pompe à essence, un établi, des outils et plein de cambouis. Là-dedans, aussi crasseux que leur atelier, il trouve deux garagistes en plein boulot. Au centre du garage, il y a même un pont automatisé sur lequel est monté... un lit ! Car ce que l’on révise ou que l’on répare ici, ce ne sont pas les voitures, mais bien... les papas.
Après cette découverte viendront la dramaturgie, la narration, la connivence avec les personnages, et la vraie révision de vrais papas du public. Sur le modèle des spectacles que nous créons depuis six ans maintenant ([SH] Sherlock Holmes, son dernier coup d’archet, Fracasse ou Fantôme), spectateurs et artistes seront indissociables : ils auront conscience de la présence les uns des autres, engageront la même responsabilité pour la réussite du spectacle, feront ensemble dans une situation qui les placera sur un pied d’égalité.