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Un randonneur de 33 ans porté disparu depuis mardi a été retrouvé sans vie

Publié : 22 janvier 2025 à 6h00 - Modifié : 23 janvier 2025 à 11h18
Mandy Vereecken -

Urgence

Dès que l’alerte a été donnée par le randonneur mardi à 15 h 30, des recherches ont immédiatement été lancées. Le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) basé à Hohrod est intervenu en premier. En difficulté dans la neige près du lac d’Altenweiher, l’homme de 33 ans, originaire de Soultzmatt, n’a plus donné de nouvelles. Son téléphone, déchargé, n’a pas permis de le localiser.

Les sapeurs-pompiers spécialisés en interventions en montagne ont été mobilisés en renfort, accompagnés de trois maîtres-chiens et de leurs malinois pisteurs. Malgré des conditions très difficiles — sol verglacé, froid intense et intervention nocturne — les recherches se sont poursuivies. Les chiens éprouvaient même des difficultés à se déplacer sur la glace. Un pilote de drone équipé d’une caméra thermique a également été engagé. Toutefois, le randonneur n’a pas été retrouvé, et les recherches ont dû être suspendues vers 1 h du matin.

Elles ont repris mercredi matin avec l’aide d’un hélicoptère de la gendarmerie. C’est en fin de matinée que le corps du randonneur a été découvert en contrebas d’un sentier menant au Rainkopf. Habillé de vêtements sombres, il était difficile à repérer à l’œil nu et n’a été localisé que depuis les airs.

Selon les premières constatations, l’homme a chuté et heurté un rocher. Une autopsie a été ordonnée par le parquet. Il s’était aventuré en raquettes sur un sol verglacé, un équipement insuffisant dans ces conditions. « Sur ce type de terrain, des crampons sont indispensables », rappelle le capitaine Locatelli, commandant du PGHM du massif des Vosges. « Sinon, il faut rester sur des zones plates. Quand le sol est pentu et glacé, il vaut mieux faire demi-tour. »

En une semaine, les secouristes du PGHM ont dû intervenir à cinq reprises pour secourir des randonneurs bloqués dans des situations similaires. « À chaque fois, nous leur avons demandé de ne pas bouger et avons pu les retrouver », souligne le capitaine.