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Solidarité : des Alsaciens se mobilisent pour venir en aide aux habitants des Philippines touchés par le typhon Odette
Sylvie et Roberto, couple franco-philippin, vivent dans le nord de l'Alsace. Ils n'ont pu retourner sur l'île de Bohol où ils exploitent des bungalows depuis la pandémie. Désormais, c'est la désolation qui règne dans l'archipel après le passage d'un typhon. Ils se mobilisent pour aider à distance leurs voisins et amis.
Publié : 22 décembre 2021 à 7h40 - Modifié : 22 décembre 2021 à 7h41 par Pierre Maurer
Les dégâts sur l'île de Bohol (centre-sud de l'archipel philippin) sont importants
Crédit : Document Remis
L'archipel des Philippines a été balayé en fin de semaine dernière par un violent typhon, laissant derrière lui un bilan très lourd : plus de 370 morts et un demi-million de personnes sans abri. L'aide peine à se mettre en place, alors les expatriés s'activent.
Depuis le passage du typhon Odette, Sylvie et son compagnon philippin Roberto ont bien du mal à joindre leurs amis et voisins de l'île de Bohol. Située au centre-sud de l'archipel, cet île vit essentiellement du tourisme. Déjà fortement touchée par la pandémie, c'est désormais aux conséquences des destructions et inondations provoquées par le typhon que la popuation doit faire face.
"La tempête est passée avec une force 5, sachant que la force 4 est déjà très très forte (...) j'ai eu des nouvelles par les infos car je n'ai pas réussi à avoir de communications tous les jours avec les gens sur place (...) Là c'est vraiment difficile car sur place il n'y a plus de courant, de réseau téléphonique, d'eau potable. C'est très difficile à gérer !"Sylvie
Titre :REPORTAGE | Des Alsaciens se mobilisent pour venir en aide aux Philippines
Le typhon Odette reste pour l'heure le typhon le plus violent sur la vingtaine qui a traversé l'archipel depuis le début de cette année. Alors, pour ne pas rester les bras croisés depuis la France, Sylvie et Roberto ont décidé de lancer une cagnotte en ligne dont les fonds seront ensuite envoyés à leurs voisins et amis expatriés qui n'ont plus rien.
"Les gens n'ont vraiment plus rien, ils n'ont plus à manger... On ne peut pas s'imaginer ce que c'est lorsque l'on vit ici [en France, ndlr]. Là-bas, chacun doit apprendre à vivre avec ce risque constant.Sylvie
Le lien pour contribuer à la collecte est ici : https://gofund.me/058e4d76