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Attaque à Mulhouse : l’auteur présumé déféré devant la justice, les autres gardes à vue levées
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Avancée de l’enquête sur l’attaque de Mulhouse : l’assaillant présenté à la justice, les autres gardes à vue levées
L’enquête sur l’attaque au couteau survenue à Mulhouse progresse. Brahim A., en situation irrégulière en France, est déféré ce mercredi devant la justice après avoir mortellement poignardé un passant et blessé six autres personnes en criant « Allah Akbar », selon le parquet national antiterroriste (PNAT). Bien qu’il ait reconnu une partie des faits, il rejette toute affiliation aux thèses djihadistes.
L’homme doit être présenté à un juge d’instruction spécialisé dans les affaires de terrorisme, en vue de son éventuelle mise en examen et de son placement en détention provisoire, comme le requiert le PNAT.
Par ailleurs, les deux frères ainsi que l’hébergeur de Brahim A., initialement placés en garde à vue, ont été relâchés, faute d’éléments prouvant leur implication dans un projet terroriste, a précisé le PNAT.
Pour rappel, l’attaque, qui s’est déroulée le 22 février dans le centre de Mulhouse, a coûté la vie à Lino De Sousa Loureiro, un Portugais de 69 ans. Brahim A., un Algérien sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et souffrant de troubles psychiatriques, a également blessé plusieurs personnes à l’aide d’un couteau et d’un tournevis avant d’être interpellé par la police.
Le parquet national antiterroriste a rapidement qualifié les faits d’attaque terroriste et a ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste ».
Présent en France de manière irrégulière depuis 2014, l’assaillant était déjà connu des autorités et avait été condamné en 2023 à six mois de prison pour « apologie du terrorisme ». Sa peine avait été écourtée, et il avait ensuite été placé en centre de rétention administrative.
Le Premier ministre François Bayrou a précisé que Brahim A. avait été présenté à 14 reprises aux autorités algériennes en vue d’une expulsion, mais que celles-ci avaient systématiquement refusé de le reprendre.