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L'IRCAD à Strasbourg a fêté ses 30 ans
Cette année l’IRCAD fête ses 30 ans. Fondé en 1994 par le Professeur Jacques Marescaux, l’Institut est considéré aujourd’hui comme le leader mondial de la robotique utilisée dans les cas de chirurgie mini-invasive, et n’a de cesse que de trouver des solutions toujours plus innovantes. L’IRCAD compte sept centres dans le monde, et couvre ainsi tous les continents. L’institut se bat pour trouver des solutions aux 5 milliards de patients qui n’ont pas encore accès à des soins de qualité et abordables.
4 juin 2024 à 8h00 - Modifié : 6 juin 2024 à 15h54 par Angela Dick
L’IRCAD, fondé il y a 30 ans à Strasbourg par le professeur Jacques Marescaux a fêté ses 30 ans samedi. Aujourd’hui, l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif compte 7 centres dans le monde. Démocratiser la chirurgie mini-invasive, c’est la mission de l’IRCAD depuis sa création. L’institut est considéré comme le leader mondial de la robotique utilisée dans ces interventions. Le but de la chirurgie mini-invasive étant de pouvoir opérer sans ouverture de l’abdomen, l’IRCAD
développe et innove depuis 30 ans pour offrir à ses patients les meilleures solutions possibles. L’institut offre aussi une large possibilité de formation, grâce à la plateforme WebSurg, qui forme près de 50 000 chirurgiens du monde entier, et leur donne accès à des interventions filmées dans les meilleurs blocs opératoires. Aujourd’hui, l’Institut travaille pour trouver des solutions aux 5 milliards de patients qui n’ont pas encore accès à des soins de qualités et abordables.
Professeur Jacques Marescaux, fondateur et président de l'IRCAD : "Je n'ai pas vu un patient qui était réticent, qui était effrayé par le fait que l'on va les opérer. En chirurgie, vous avez ce qu'on appelle le colloque singulier entre le chirurgien et son patient, qui est la chose la plus importante puisque c'est là où il y a de l'empathie, c'est là où vous comprenez la souffrance du malade et vous lui faites des propositions. On a la chance peut-être aussi d'être en Alsace, où les patients sont tellement bien à la fois éduqués, disciplinés, etc. Mais les malades, quand on leur explique que le robot va analyser 2000 signaux par seconde de façon à améliorer le geste chirurgical, le malade n'a aucune peur."