Showcase Virginie Schaeffer et RV Le Musicien

Publié : 4 mai 2021 à 10h34 par Aurélie Schittly

DKL DREYECKLAND

Découvrez ou redécouvrez avec Radio Dreyeckland, 2 artistes alsaciens incontournables : Virginie Schaeffer et RV Le Musicien.

Virginie est née au milieu des années 70. Elle grandit au sein d’une famille alsacienne modeste, bercée par Ella Fitzgerald et Joan Baez, mais aussi Sting et les Rolling Stones.
Dans le sillage de ses grandes sœurs, la petite dernière de la famille intègre à 7 ans l’orchestre de mandolines et la chorale du village. « Très tôt, la musique prenait toute la place à la maison. Je découvre que chanter me procure un vrai bonheur, surtout dans les églises. On chantait à tue tête à la maison. Mes grands-parents étaient sourds et muets. Il fallait peut être que l’on compense ou que l’on conjure un étrange sort… ».
A 13 ans, elle fait l’expérience de sa première scène, qui fut un déclic.
A 18 ans, elle rentre au Conservatoire de musique de Strasbourg parallèlement à ses études en Relations Internationales (obtention d’un DESS, bac +5).
Elle occupera un poste à responsabilité qu’il quittera très vite pour ne vivre que de la musique à l’âge de 24 ans : elle se produit essentiellement dans le Grand Est de la France et en Allemagne (étant bilingue), tout en menant une vie de famille.
Sa maxime préférée : « Le bonheur n'est pas au bout du chemin, le bonheur c'est le chemin ». (Proverbe tibétain)

Hervé, dit RV, souffle ses premières notes vers 10 ans dans un trombone à coulisse. C’est pas très glamrock, mais cette approche de la musique lui apprend le swing et le premier contact avec la scène.
En 1998 tandis qu’Alain Bashung sort son album Fantaisie Militaire, Hervé bien peigné joue devant un certain François Mitterrand
A 20 ans seulement, un âge plutôt tardif pour un Guitar Héro, Hervé achète sa première gratte, se laisse pousser les cheveux et crée un groupe de rock. Il découvre U2, Lou Reed, Bashung mais la vie la vraie lui fait prendre le chemin de l’usine. Car comme le disait Tante Mimi à son neveu John (Lennon) « la guitare c’est bien joli, mais ce n’est pas comme ça que tu vas gagner ta vie ».
Un métier, une famille, la trentaine qui sonne, il n’en faut généralement pas plus pour tuer les rêves de scène. Mais Hervé s’accroche en solo. Avec une voix désormais plus grave et une guitare bien rôdée, il tâte du Tom Waits, pousse les aigus avec Sting et tutoie Bowie.
Par défi et pour se frotter à un vrai public, il joue dans les bars, les cafés et les scènes éphémères. Sa présence, son jeu de guitare et sa voix rocailleuse accrochent. Les contrats privés se succèdent et il faut bientôt choisir : travailler le jour ou jouer la nuit.
Hervé lâche alors son boulot dans l’industrie sans regret et démarre une carrière de chanteur seul et sans complexe. Entre les hôtels, les conventions, les fêtes privées et quelques scènes locales, il déroule un répertoire de quelques 160 chansons anglo-saxonnes et françaises. Il vit en live sa passion, s’associe selon les circonstances à d’autres artistes et nous fait partager des moments toujours uniques.

Rendez-vous au Parc Expo de Mulhouse le vendredi 10 mai à 20h !