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Une nouvelle fuite sur le toit du tribunal de Strasbourg entraîne le retour des échafaudages, huit ans après une rénovation majeure

Publié : 19 mars 2025 à 6h00 - Modifié : 26 mars 2025 à 14h25
Mandy Vereecken

Strasbourg

Souvenez-vous, ce n’est pas si loin. Après deux ans et demi de travaux et un investissement de 34 millions d’euros, le tribunal judiciaire de Strasbourg rouvrait ses portes en 2017, débarrassé de ses échafaudages.

Mais ces derniers font aujourd’hui leur retour, et pour une durée estimée entre neuf mois et un an. En cause : une partie du toit, d’importance historique, qui n’avait pas été rénovée à l’époque et qui présente désormais des infiltrations. Depuis deux ans, les services du Parquet, situés au troisième étage, subissent les conséquences de ces fuites : sols déformés, murs endommagés et couloirs imprégnés d’humidité.

Les premiers travaux préparatoires ont débuté la semaine dernière, pour un coût de 1,5 million d’euros. "Durant les deux premiers mois, un échafaudage parapluie recouvrira les quatre façades", précise Philippe Babo, président du tribunal judiciaire. Une trentaine de membres du Parquet devront être relogés temporairement dans des bureaux modulaires installés sur les parkings extérieurs. "Un retour en arrière pour les plus anciens", sourit-il.

Avec 90 magistrats et 200 agents en poste, ces travaux auront forcément un impact, bien que des ajustements aient été anticipés sur deux ans pour en limiter les effets. Ainsi, le calendrier des audiences de la cour d’Assises a été communiqué en amont aux entreprises afin de minimiser les nuisances sonores pendant les sessions.

Dès la semaine du 24 mars, le parking arrière du tribunal sera fermé pour permettre l’installation des préfabriqués. Une opportunité pourrait cependant se présenter : celle d’intégrer des travaux d’amélioration thermique, notamment l’installation de climatiseurs et de stores occultants. "Le budget est prévu, si cela pouvait être réalisé cette année en profitant des échafaudages en place, ce serait idéal", conclut Philippe Babo.